La ville de Lyon poursuit ses initiatives en faveur de l'hébergement d'urgence.

Après avoir payé l'hôtel pendant les vacances scolaires aux familles, mise à l'abri dans des écoles lyonnaises pour une facture annoncée de 40 000 € Grégory Doucet a décidé d'outrepasser une nouvelle fois ses compétences face à ce qu'il considère être une défaillance de l'État, même s'il salue à deux reprises dans un communiqué le déblocage de 300 places d'hébergement d'urgence supplémentaires par la préfecture du Rhône.

La ville de Lyon va ainsi mettre à l'abri la plupart des mineurs isolés en recours qui dorment sous des tentes depuis des mois dans le square Sainte-Marie Perrin à quelque pas du siège de la métropole de Lyon. Ce sont 140 personnes qui seront hébergées dès mardi au sein du gymnase Gabriel Rosset dans le septième arrondissement, dans le quartier de Gerland.

À noter, enfin qu'une trentaine sera prise en charge par le diocèse de Lyon, qui les hébergera sur des sites lui appartenant dans l'agglomération, à Lyon et à Dardilly.

Soit au total 170 places temporaires d'hébergement.

Une partie de ces migrants à la minorité Contestée avait envahi le 8 décembre dernier l'église du Saint-Sacrement , voisine du square, face à la recrudescence des faibles températures. Le diocèse avait refusé de réclamer aux autorités l'évacuations du lieu saint, exhortant plutôt préfecture et Métropoles à trouver une solution. C'est finalement la ville qui a décidé d'agir.

On ne sait pas encore combien de temps durera la réquisition du collège Gabriel Rosset par la mairie écologiste.